Castel Orilla

Rejoignez l'université du Castel Orilla, sur les rives du lac Titicaca en plein coeur de la cordillère des Andes et découvrez les racines de la sorcellerie
 
-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal

Partagez|

Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage


Professeur F. M. Gottman


Professeur F. M. Gottman

Messages : 21
Date d'inscription : 18/01/2012


ID du membre
Côté coeur: Un morceau en Mongolie, un autre à Bali. M'en reste-t-il assez pour toi ?
Ombre ou Lumière ?: F*CK.
Relations:

Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Empty
MessageSujet: Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Icon_minitime1Lun 23 Jan - 20:02

PAPIERS S'IL VOUS PLAIT

Nom : Gottman Martinez
Prénom : Francesca Meryl
Âge, année : 31 ans, professeur
Lieu de naissance : Potsdam
Date de naissance : 17/03/1981
Don : instinct animal. Je vous conseille vraiment de ne pas l'énerver, car elle a tendance à laisser son don prendre le dessus. Et si c'est le cas, vous risquez de vous retrouver les bras marbrés de bleus... A vos risques et périls ! Globalement, Francie ne se laisse submerger par son don que lorsqu'elle fait l'amour, ou bien dans ses cours de combat. Parfois aussi lorsqu'elle fait du sport, mais elle essaye de rester la plus humaine possible, car son don fait apparaître la part animale qui se cache en chaque être humain, mais d'une façon décuplée.
Matière enseignée : Combat
Ombres ou Lumière? : Dans le genre je-m’en-foutiste, Francie est très forte. Autant dire que ces histoires d'Ombre ou de Lumière, ça lui passe au-dessus de la tête. Lumière dans ses actes, elle est ombre dans son esprit. Mais n'adhère à aucun des deux.


RETOUR VERS LE PASSE





Quelle est donc cette manie de s'intéresser à la vie des gens ? La mienne n'a rien d'intéressant. Mais puisque tu m'as l'air motivé pour écouter, pose tes fesses et ferme-la...

Je suis née à Potsdam, le 17 mars 1981. A cette époque, Potsdam est en Allemagne de l'Est. La vie n'est pas facile, mais les femmes ont la possibilité de travailler et d'élever en même temps leurs enfants. Une opportunité que n'a pas laissée passer Marah Martinez, une jeune espagnole de vingt-six ans installée en Allemagne depuis ses vingt ans. Journaliste de renom dans son pays, elle a préféré rester avec son époux plutôt que de traverser la frontière et retrouver la liberté que lui offraient les autorités est-allemandes, sur demande de l'Espagne. Installés dans un grand appartement en banlieue de Potsdam, Marah et Albrecht Gottman élèvent dans la joie et la bonne humeur leur déjà grande famille : une petite fille et deux garçons nés du premier mariage d'Albrecht, alors que Marah n'a que vingt-six ans et Albrecht, trente-trois ans. Adelheid, l'aînée, ne fêtera pas ses quatre ans. En effet un jour, alors que ses parents ne la surveillent pas, la petite se penche un peu trop à la balustrade du balcon et chute de trois étages. Pendant quatre jours, elle restera entre la vie et la mort, avant de décéder, le 16 mars 1981. Le lendemain, ma mère ne peut assister aux obsèques, car elle me donne la vie. Ou plutôt, elle m'arrache à son ventre, moi cet être qui l'a empêché d'être là pour les ultimes adieux avec sa petite princesse. Je pars bien dans la vie...
Dans les années qui suivent, ma mère ne s'intéresse pas à moi. Son mépris à mon encontre, alors que je ne suis qu'un bébé, se transformera en haine, lorsqu'elle découvrira que je réalise tous les rêves qu'elle avait planifiés pour Adelheid. Mais nous n'en sommes pas là. Nous sommes en 1989. J'ai huit ans et de mes yeux ébahis, je vois le mur de Berlin tomber. Sur les épaules de Konstantin, mon frère de dix-huit ans, je regarde mes parents passer à l'ouest et en revenir, les bras chargés de gravas. De larges mouvements de foule font trembler mon frère. Il préfère reculer et attire avec Stanislaus avec lui, mon autre demi-frère de seize ans. Konstantin tente, grâce à son don de télépathie, de capter les pensées de nos parents, histoire de les retrouver, dans toute cette foule. Nous reculons tellement, que les bruits ne deviennent plus qu'un murmure et je m’endors dans les bras de Konstantin. Le lendemain matin, j'apprends le drame qui a ponctué la nuit passée. Dans le déplacement de foule provoqué par la brèche dans le mur, mon père s'est retrouvé au sol et a été piétiné. Son don de vision nocturne ne lui a été d'aucune utilité. La mort arrache un deuxième membre de ma famille. Albrecht Gottman rejoint Adelheid dans le cimetière de Potsdam. Le deuil n'empêche pas ma mère de réagir. Elle met Konstantin à la porte, prétextant qu'il doit à présent gagner sa vie et lui interdit d'étudier à Orilla, Stanislaus retourne à l'école de l'Ouganda et elle est bien contente de me voir disparaître au Vietnam, lorsque arrive la fin des vacances de Noël. Je rejoins mes amis, la mort dans l'âme. Du haut de mes huit ans, je me jure de ne plus jamais pleurer comme je l'ai fait devant ma mère. Plus jamais. Et jusqu'à maintenant, j'ai tenu cette promesse que j'ai gravée dans ma chaire : une larme à l'encre noire, à l'intérieur du poignet gauche. Le jour de mes dix-huit ans.

A l'école du Vietnam, on me montre du doigt comme la fille dont le père est mort. Tout le monde ne parle que de la chute du mur de Berlin et, timide, je m'enferme dans ma souffrance. Je ne reverrais pas mes frères avant mon entrée au lycée de Kampala. Entre temps, Konstantin se débrouille pour étudier à Orilla. Ma mère n'en saura jamais rien et il coupe tout contact avec elle, n'ayant jamais apprécié cette belle-mère autoritaire qui a, selon lui, tué son père tout autant que cette bousculade à Berlin. Lorsque arrive mon onzième anniversaire et l'entrée au castel de Prague, la justice allemande décide de me placer dans une famille d'accueil. En effet, ma tante paternelle parvient à montrer la démence profonde de Marah Martinez qui est aussitôt placée en centre spécialisé. Je ne reverrais jamais plus ma mère, sauf le jour où elle se suicidera sous mes yeux, s'égorgeant alors que je lui tournais le dos. La fin tragique qui fut la sienne, alors que j'avais quatorze ans, me laissa de marbre. Mais revenons à ma nouvelle vie. Ce fut Petra Gottman et son mari qui me recueillirent. Etant leur nièce, les faire accepter comme famille d'accueil fut fort simple. De toute façon, je passais le plus clair de mon temps à l'école, restant à l'internat pendant toutes les vacances et ne rentrant que pour l'été, où nous partions deux mois sillonner le monde. C'est ainsi que j'ai appris, pendant tout mon collège puis mon lycée, à parler français, hindi, swahili, arabe et portugais, sachant que je maîtrisais déjà l'allemand (mon père) et l'espagnol (ma mère). Toutes ces langues ne sont pas ma langue maternelle, donc j'en maîtrise les bases, je suis capable de tenir une conversation dans chacune d'entre elle, mais faire un cours en swahili ou en hindi, j'en serais bien incapable. Je puis cependant le faire en français, en portugais et en arabe, mon oncle étant originaire d'Egypte.

Pendant les premières années au lycée, en Ouganda, le destin, le sort, la fatalité, qui vous voudrez, m'a fait rencontrer Thomas McLean. Un jeune homme passionné de voyages et d'histoire. Ma connaissance du monde et mon amour des langues étrangères et des cultures inconnues nous a aussitôt rapprochés. Nos caractères semblables sur le point des amours volages nous valut le surnom de "liefde duette", le "duo de l'amour" en afrikaans. Et puis est arrivée la dernière année de lycée. Les choses se sont transformées. Avec l'entrée à Orilla, nous nous sommes fortement rapprochés et notre amitié s'est muée en un étrange sentiment que nul n'était capable d'expliquer. Nous avons sauté le pas... Et notre amitié a implosé. Nous avons fait nos études, accumulant chacun dans notre coin conquêtes et amuse-bouche. Et nos vies se sont séparées pour de bon. Nos chemins ne se sont plus croisés jusqu'à Orilla, des années après. Nous y voilà tous deux professeurs, dans cette école qui avait pourtant sonné le glas de notre si belle amitié.

Lorsque j'ai quitté Orilla, mon diplôme en poche et des rêves pleins la tête, j'ai aussitôt intégré une compagnie de ballets. Dansant depuis ma plus tendre enfance, j'avais toujours eu ce rêve. Ma mère avait espéré voir Adelheid à cette place, mais elle fut mienne. A vingt-cinq ans, j'intégrai le corps de ballet de New York et incarnai, pour ma plus grand fierté, la Reine des Cygnes. Un rêve d'enfant, après l'avoir tant de fois vu à l'opéra de Berlin. La bataille fut rude et m'arracha ce qu'il me restait d'humain. Possédant le don d'instinct animal, cette force bestiale en moi me rendit plus résistante à l'effort et aux blessures, me permettant d'aller beaucoup plus loin et de faire émaner de moi une aura tout aussi envoûtante que dangereuse. Dans cette course au prestigieux titre, j'ai perdu ma meilleure amie, Kalista Popoulos. Mais le rêve a vite viré au cauchemar : le 21 septembre 2006 au soir, alors que j'entame la huitième représentation du Lac des Cygnes, une partie du décor s'effondre en coulisse, tuant l'un de danseurs - mon compagnon de l'époque - et me blessant à la cheville. Malgré mon don, il m'est impossible de continuer. Ma carrière prend fin, après à peine six mois de travail et huit représentations. Mais ma prestation n'est pas oubliée...

Je quitte donc la compagnie à presque vingt-six ans et, avec l'argent gagné, je fais le tour du monde. La Mongolie est un pays qui m'attire énormément depuis toute petite. Les grandes aventures de Gengis Khan me font rêver comme une enfant. Le jour de mes 26 ans, je m'envole pour Oulan-Bator et atterrit à l’aéroport international Gengis-Khan. J'embauche un guide pour me faire visiter les grandes steppes. Il m'apprend l'équitation et est ma première relation dans ce pays. Lorsque je lui fait comprendre que, non, je ne suis pas amoureuse de lui et que je fais cela uniquement pour m'amuser et pas pour m'attacher à quelqu'un et me poser quelque part, monsieur, vexé, a l'excellente idée de m'abandonner dans le trou du cul du monde, au beau milieu du désert de Gobi. Avec ma monture, peu de provisions et une tente, je sais parfaitement que je ne survivrai pas longtemps. Mon cheval meurt au bout de trois jours - pas résistant, le canasson. Et je me retrouve seule et perdue. Par une nuit orageuse, alors que je dors dans ma tente, toujours au milieu de nulle part, des cavaliers des sables "attaquent" mon campement et, en bonne occidentale, je ne comprends rien à leur dialecte. Ils finissent par croire que je suis une espionne chinoise - malgré ma peau blanche et mes yeux biens caramel pas bridés du tout - et m'emmènent avec eux, par simple précaution. Arrivés à leur campement, je suis enfermée dans une yourte qui sent le vieux bouc, gardée par deux armoires à glace qui me font penser aux méchants Huns de Mulan. J'ai l'impression de nager en plein film d'aventure. Mais alors un vraiment mauvais ! Et pour couronner le tout, ces messieurs n'ont pas assez de femmes Huns pour calmer leurs ardeurs. Vous aurez compris, pas besoin de vous faire un dessin. Mais malheureusement pour moi, ils doivent me trouver à leur goût, car je reste trois ans, suivant la caravane comme chaque femme du clan. Et c'est là, au milieu du désert de Gobi, par 38°C, alors que je suis prisonnière depuis sept mois, que Cupidon se décide à bander son arc et décocher sa flèche. Et lui aussi, tombe amoureux. Les chefs du clan ne voient pas cet amour d'un bon oeil, mais poussés par leurs épouses, ils nous laissent tranquilles. A l'aube de l'automne 2007 naît Narantsetseg, tournesol en mongole. Parce que je suis tout bonnement incapable, avec mes racines allemandes, de prononcer ce foutu prénom, je l'appelle par son second prénom, beaucoup plus européen : Chanel. Le clan la surnomme Tsetse.

Spoiler:

Au printemps suivant, le clan exige que Chuluun, le père de Teste - né d'un japonais et d'une mongole du clan -, et moi nous marions. J'aime Chuluun plus que je n'ai jamais aimé. En fait, je n'ai jamais aimé avant lui. Mais me marier n'est pas du tout ce que j'envisageais pour ma vie. Je rêve de pouvoir emmener mon compagnie et notre fille visiter le monde, leur faire quitter le désert de Gobi où Chuluun a grandi et où je ne veux pas voir Chanel pourrir. Je veux la voir à l'école, d'autant que malgré son très jeune âge, elle montre des dispositions à la magie. A ma plus grand joie, je lui ai transmis ma fibre magique. Elle entrera donc à l'école du Vietnam, à ses six ans. Mais il me faut l'expliquer à Chullun et aux membres de ma famille adoptive. Comment faire comprendre à des gens si superstitieux que je suis une sorcière ? Le fait est que je m'y prends fort mal et qu'ils prennent peur. Malgré les suppliques de Chuluun, Chanel et moi sommes chassées du clan. Chuluun est autorisé à nous accompagner jusqu'aux portes de la ville, mais pas plus loin. Nos adieux sont déchirants. Il m'offre un collier fait d'une lanière de cuir et d'un pendentif qui n'est autre qu'une fiole avec du sable du désert de Gobi ; je lui remets mon bracelet, une chaîne en argent à laquelle pend la lettre F. Sur la petite fiole, il inscrit son prénom ainsi que celui, complet, de Chanel. Ma fille de deux ans et moi quittons le pays pour revenir en Allemagne. Chanel a beaucoup de mal à s'habituer à la civilisation européenne, tout comme je ne parviens pas à oublier les grands étendues sauvages des steppes de Mongolie. Mélancoliques de splendides espaces, Chanel et moi quittons l'Europe pour Bali. Nous sommes en janvier 2009, lorsque nous atterrissons à l'aéroport international de Jakarta Soekarno-Hatta. Prenant ensuite un vol national, nous arrivons à Bali et nous installons dans une petite maison achetée par internet, à Denpasar, non loin de la plage mais à l'écart de l'activité citadine. Je parviens à trouver un poste de comptable dans une petite firme anglaise installée non loin de notre maison, Chanel m'accompagnant chaque jour au travail. Mon coeur guérit lentement de la perte de Chuluun, grâce notamment à notre voisin, un Léo, un argentin installé à Bali depuis quatorze ans. Notre amitié devient, au fil de mois qui passent, de l'amour. Il parvient à supporter mon sale caractère qu'il est le seul à pouvoir amadouer. Cette irascibilité me fait même perdre mon emploi. En effet, mon côté "grande gueule" ne plaît pas du tout à mon patron (la vraie raison est qu'il a voulu m'avoir pour lui tout seul et en découvrant ma liaison avec un argentin, il a pété les plombs). Sans argent, ma petite sur les bras, amoureuse folle d'un homme bien plus âgé, ma vie n'est pas stable et je n'aime pas ça. Le 15 mars 2010, Léo décède dans un accident de voiture, me laissant une splendide villa de style colonial et un petit garçon de trois mois, Rafael.

Spoiler:

Il est temps pour moi de poser mes valises. Début avril 2010, je suis de retour en Europe, avec Chanel et Rafael. J'apprends alors que je suis héritière de l'appartement que mes parents possédaient dans la banlieue de Potsdam. Trop de mauvais souvenirs sont liés à cette résidence. Je le mets en vente et avec l'argent, nous partons pour la Suède et nous y installons, dans un petit pavillon en banlieue de Göteborg. Les trois origines fort différentes de Chanel, Rafael et moi-même amusent nos voisines, qui m'aident à élever mes enfants, malgré mon caractère. Nombre d'entre elles sont choquées que tant d'hommes passent à la maison. Mais Chanel et Rafy s'y habituent.

Et arrive 2011 et la rentrée scolaire. Alors que l'école d'Orilla est loin derrière moi, la directrice me contacte et me demande de prendre le poste de professeur de combat. Ni une ni deux, Chanel, Rafy et moi partons pour le Pérou. Ils vivent aujourd'hui avec moi, passant leurs journées à gambader dans le parc du château, accompagnés par l'un des professeurs qui a du temps libre. Je vois approcher avec appréhension, même si je ne le montrerai jamais, les six ans de Chanel, car elle devra partir au Vietnam. En attendant, je profite de mes enfants et de la petite maison que nous possédons de l'autre côté du lac, où nous vivons avec quatre hommes, mes amants. Cette situation peut sembler étrange, mais c'est ainsi que je veux vivre. Ces quatre hommes, un Anglais - Daniel, un Tibétain - Dahoe, un Congolais - Elikya et un Sénégalais - Keny sont tous les pères de mes enfants. Rafael et Chanel, qu'ils préfèrent appeler Tsetse, les présentent comme leurs quatre pères. Situation plutôt amusante et qui nous convient à tous les sept. Autant dire que chez moi, on ne s'ennuie jamais !


TRAITS DE CARACTERE




Francie est une femme dont les défauts sont nettement plus voyants que ses qualités. Mais ceci n'est qu'un jeu. La vraie Francie, personne à part sa fille et les quatre hommes ne peut se vanter de la connaître. Elle est passée maître dans l'art de dissimuler ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent. En ce sens, il est très difficile pour ses élèves de la cerner et elle ne fait que les surprendre. Arrivés en fin d'année, ils seraient bien incapables de dire s'ils apprécient leur professeur ou non.

Elle est intelligente, ambitieuse, protectrice, gourmande, mature, apprend vite, franche, arrogante, garce, blessante, méprisante, impulsive, perfectionniste, prédatrice et fausse. Beaucoup d'adjectifs qui font de Francie une personnalité complexe et à double tranchant.

Son don ? Un instinct animal qui lui a d'ailleurs sauvé la vie en Mongolie. Mais ce don la détruit aussi, à petit feu. Elle aime le sexe, bestial et violent. Mais chaque nuit passée avec l'un des quatre hommes de sa maison lui rappelle combien elle a perdu, à sa majorité. Et ce secret, cette profonde blessure, elle n'en parle pas. Jamais. Jamais personne ne saura que si elle satisfait cet instinct, c'est aussi pour se venger des hommes, leur montrer qu'ils n'ont pas la main mise sur elle.

PHYSIQUE ET ALLURE




Alors. Comme vous l'aurez remarqué, je suis ce qu'on appelle une belle femme. Grande, fine, musclée (ancienne carrière de danseuse), mon don m'aide à conserver ce corps qui fait ma fierté. De grands yeux marrons clair, une bouche au sourire mutin, un regard de biche, des pommettes hautes, un grain de beauté sur le haut de la joue gauche, des aspects de mon visage qui font tout mon charme. Et j'ai bien compris comment mettre ce corps en valeur. Après des années à m'habiller comme les Mongols, puis comme les Balinais, j'ai développé mon style en rentrant en Europe puis en m'envolant pour le Pérou. J'ai donc un style très occidentalisé et qui met en valeur tous mes atouts : des hauts talons pour faire ressortir mes longues et fines jambes, agrémenté de jupes à mi-cuisse (ni trop court, risque de vulgarité, ni trop long, trop mémère) ; des hauts à décolletés profond sans trop de vulgarité mais un brin provoquant, pour mettre en valeur des seins que je trouve trop petits.
Pour ce qui est de mon allure, mes longues années de danse classique m'ont donné un port gracieux, légèrement empesé depuis mes séjours prolongés à l'étranger. Mais ma démarche, mon don aidant, reste féline et emprunte de légèreté, même si je peux devenir très animale et dans ces cas-là, je perds l'humanité qui m'habite et ma posture est bien plus arquée.
Pour finir, mon franc parlé tirant sur le grivois laisse parfois perplexe, tant dans ma carrure, je donne l'image d'une femme frêle et à protéger. Prenez garde, je suis l'exacte opposé !Mais ne vous étonnez pas de m'entendre parler de sexe librement ou bien m'adresser avec familiarité à mes collègues ou même aux élèves.


MODELE DE RP

Hors RPG, autre personnage.

Fébrilement, Nora se roula une cigarette. Tout en lançant des coups d’œil à l’homme debout à côté d’elle, la jeune femme sortit son briquet, alluma la cigarette et porta le bout à ses lèvres, inspirant profondément. Elle expira. La fumée envahit la pièce, piquant les yeux de l’enfant assise non loin dans sa chaise haute, jouant dans toute sa splendide innocence avec sa tétine. Nora regarda avec douceur la petite fille de deux ans dont les cheveux bruns rappelaient ceux de son père, debout dans un coin de la petite cuisine. Nora tira une seconde bouffée et prit la parole, d’une voix blanche.

    - Tu me quittes ?

Comme si elle cherchait à s’en persuader. Pourtant, les signes ne trompaient pas : les absences nocturnes répétées, les coups de fil d’une femme qui s’excusait d’avoir fait un faux numéro dès que Nora décrochait, les factures de fleurs, de bijoux, de restaurants, d’hôtels, aux quatre coins du monde. Et la valise pleine dans la penderie, entre une jean délavé et un vieux chapeau fleuri. Nul doute, s’en était fini de leur couple.

    - Je crois que nous avons besoin de réfléchir, Nora.

La voix de Paul s’était faîte plus calme, plus pensive. Comme s’il pesait chaque mot qui sortait de cette bouche dont Nora haïssait maintenant les fermes contours et les lèvres rosées. Cette bouche qu’une autre femme avait faîte sienne et qui avait pris, dans le cœur de Paul, la place de Nora.
Réfléchir ? Nora savait parfaitement à quoi une telle demande allait mener. Juste un temps pour savoir comment annoncer sans trop blesser que c’est bel et bien fini, qu’il y avait quelqu’un d’autre plus libre, plus beau, plus riche, plus jeune, plus tout. Une femme-enfant aux cheveux blonds, aux lèvres charnues, aux brillants yeux bleus, aux jambes de la longueur des Champs-Élysées, sans enfants. Tout le contraire d’elle-même. Pourtant, Nora avait fait le bonheur de son compagnon. Ils avaient été heureux, pendant près de douze ans. Mais à l’aube de la trentaine, tout partait en fumée. Paul avait besoin de liberté. Il avait toujours eu peur des responsabilités, elle le savait depuis leur première rencontre.

    - Dégage.

La voix de Nora s’était faîte froide et dure. Elle releva la tête, serra les poings et lança à Paul un regard qui le glaça sur place. Sa compagne l’avait toujours impressionné mais dans sa douleur, elle devenait majestueusement effrayante. Il déposa un baiser sur la tête blonde du bébé puis sortit à reculons de la cuisine, craignant qu’elle ne lui transperce le dos d’un couteau aiguisé. Il prit sa valise et, après avoir lancé un regard au long couloir donnant sur les différentes chambres de cette famille qu’il avait trahie, il ouvrit la porte et sortit, sans dire un mot.



Pseudo/prénom : Emmy
Age : cf. Alix
Avatar : Natalie Portman
Double compte : cf. Alix
Approbation du règlement : Sure What a Face
Comment as-tu trouvé le forum : euh Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 2970661624
Quelque chose à ajouter? : T'as pas mieux à faire que bouffer tes crottes de nez ? Suspect




Dernière édition par Professeur F. M. Gottman le Jeu 26 Jan - 21:43, édité 13 fois
Revenir en haut Aller en bas


Professeur T. McLean
Admin BG ♣

Professeur T. McLean

Messages : 84
Date d'inscription : 17/01/2012


Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Empty
MessageSujet: Re: Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Icon_minitime1Lun 23 Jan - 20:10

Très chère, la bienvenue Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 2176505670
Revenir en haut Aller en bas


Professeur F. M. Gottman


Professeur F. M. Gottman

Messages : 21
Date d'inscription : 18/01/2012


ID du membre
Côté coeur: Un morceau en Mongolie, un autre à Bali. M'en reste-t-il assez pour toi ?
Ombre ou Lumière ?: F*CK.
Relations:

Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Empty
MessageSujet: Re: Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Icon_minitime1Lun 23 Jan - 20:55

Merci, cher collègue Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 3036192263
Pensez-vous qu'un petit café au bar du coin soit possible ?
Que du professionnel, je vous rassure... Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 1619437828
Revenir en haut Aller en bas


Claire M. Birley


Claire M. Birley

Messages : 54
Date d'inscription : 18/01/2012
Age : 34
Localisation : Près du lac, surveillant son fils du regard, qui dors paisiblement


ID du membre
Côté coeur: Younn
Ombre ou Lumière ?: Lumière
Relations:

Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Empty
MessageSujet: Re: Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Icon_minitime1Mer 25 Jan - 14:14

NATALIE PORTMANNNNNNN Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 2929206158 The return Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 324581347

Est-ce bien utile de te souhaiter la bienvenue ;D
Revenir en haut Aller en bas


Professeur T. McLean
Admin BG ♣

Professeur T. McLean

Messages : 84
Date d'inscription : 17/01/2012


Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Empty
MessageSujet: Re: Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Icon_minitime1Mer 25 Jan - 19:57

Un petit café dans le coin du bar What a Face ??? En tenue professionnelle ? What a Face grrr... Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE 3036192263
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé





Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Empty
MessageSujet: Re: Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas

Francie Gottman ♫ Oui, oui, moi aussi je suis professeur - VALIDEE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Castel Orilla :: Dans chaque histoire, il y a des personnages :: L'attribution des communautés :: Fiches validées-