Tout commenca lorsqu'un jeune homme croisa le regard d'une jeune femme. Ces deux jeunes adultes tombèrent directement sous le charme de l'autre, et commencèrent à jouer à un jeu de séduction assez long. Aucun des deux ne voulait avouer à l'autre ce qu'il ressentait, même si leurs sentiments étaient extrêmement voyants. Ils étaient tous deux des sorciers de sang-pur, mais ils ne savaient pas grand chose de l'autre... Enfin, ne se disait pas grand chose. La plupart du temps, ils évitaient le sujet concernant leur famille et leur passé, et se créèrent tous deux une vie qu'il pensait de l'autre. Elle, venait d'un milieu social très modeste, et lui, extrêmement haut. mais tous deux en avaient honte et ne dévoilèrent rien à l'autre, à part quelques bribes de passé ou de souvenirs. Mais leur relation était plus que des regards et des secrets, leurs rêves les animaient, et ils voyaient la vie en rose tant que l'autre était présent à ses côté. Mais durant un an, ils ne firent que se tourner autour...


Mais ce qui devait arriver, arriva. Un matin, alors qu'il passait près d'un parc de la ville de Paris, il la vit, assise sur un banc, un livre de Barjavel à la main. Il s'approcha d'elle, sans pour autant qu'elle remarque, et il pensa à la jeune femme qu'il avait devant ses yeux. Elle était belle, avec ses cheveux châtains aux reflets blonds, qui virevoltaient au gré du doux vent. Ses yeux gris brillaient grâce au soleil levant, et elle avait l'air de nager en plein rêve. Elle état absorbée par sa lecture, et il avait l'impression que rien n'y personne ne pourrait la réveiller. Et il ne le souhaitait pas. Il préférait profiter du moment présent, que le silence ne rendait pas pesant. La Nuit des temps, le livre qu'elle parcourait de ses beaux yeux, racontait l'histoire de deux âmes soeur, que même le temps ou la mort ne pourrait séparer. La jeune femme rêvait de pouvoir vivre un amour comme le leur, mais sans les évènements tragiques qui suivront. Elle songeait à l'homme qui faisait chavirer son coeur depuis si longtemps, mais n'osait s'introduire dans sa vie, de peur d'être de trop. Elle avait longtemps appris à ne pas s'introduire dans la vie des gens, mais se retrouvait ainsi assez souvent seule. Loin de tous ceux qui auraient pu être des amis, mais qu'elle avait éloignée elle-même de peur de les perdre. Elle avait toujours eut honte d'elle-même, et ne voulait pas que les gens aient aussi honte qu'elle, simplement en la regardant. Alors qu'elle parcourait ligne par ligne son livre qu'elle avait achetée avec ses propres moyens il y a deux jours de cela, elle sentit une présence autour d'elle. Elle releva la tête et aperçut directement la personne qu'elle ne pensait pas voir ce matin là. Elle n'eut qu'un réflexe: lui sourire. Et il en fit de même. Leurs regards se croisèrent et elle ne put s'empêcher de songer à lui, et à tous les moments qu'ils avaient passés ensemble. Toutes les ballades au bord de la Seine, les regards discrets, l'admiration des plus beaux endroits de la ville et bien d'autres. Elle savait qu'elle l'aimait. Mais ne se doutait pas des sentiments de ce dernier. Enfin, elle ne voulait pas voir la réalité en face, de peur d'être blessée. Cependant, elle ne pouvait arrêter de l'admirer, et de trouver chacun de ses gestes élégants et protecteurs. Lui, avait des cheveux bruns, et des yeux noisettes. tout chez lui l'attirait, mais du haut de ses vingt et un an, avait peur de ne pas pouvoir montrer son amour. Il avait trois ans de plus qu'elle, et paraissait être né dans un milieu très huppé, tandis qu'elle, c'était tout le contraire. Elle avait dû se battre pour avoir des bourses et pouvoir ainsi faire des études. Quitte à délaisser sa famille pour s'en sortir elle-même. Et elle avait réussie. Elle avait fait des études de lettres, et avait commencée à écrire. c'était sa passion. Mais aujourd'hui, sa nouvelle passion n'était autre que le jeune homme qui se tenait face à elle. Mais lorsqu'il s'avança vers elle, elle ne bougea pas plus. Il s'assit sur le banc à ses côtés, et au même moment, c'était comme si une énergie les attirait l'un contre l'autre. le temps d'une seconde, il lui prenait les mains, collait son visage contre le sien et l'embrassait affectueusement. Elle n'eut pas le temps de réagir, et dut laisser sa passion amoureuse faire son travail. Le livre qu'elle tenait dans les mains tomba sur ses genoux et après plusieurs secondes qui paressèrent être des heures, il se détacha et lui dit:

_Marion Aglaé, voulez-vous devenir mon épouse?

_James Leonard, j'accepte avec tout mon amour. Répondit-elle, le sourire aux lèvres.

Elle était la plus heureuse des femmes, et lui des hommes. Tout se passa très vite, le mois qui suit, ils se marièrent discrètement, sans leur famille.



Et neuf mois après, ils emménageaient dans un appartement à quelques minutes du coeur de Paris, un nouvel être dans leurs bras. Elle venait d'accoucher d'une belle petite fille aux cheveux châtains, et ils l'appelèrent Louise Natalia. Leur vie de jeunes mariés et de jeunes parents s'annonçait sans nuage. Ils pouvaient vivre leur amour sans se prendre la tête. Mais malgré tout, ils ne se révélèrent pas leur passé. Ils n'avouèrent rien, de peur de gâcher tout ce qu'ils avaient crées ensemble. Ils avaient attendus tout ce temps pour se retrouver, ce serait dommage que tous leurs idéaux s'écroulent simplement à cause de leur passé. Chacun savait que l'autre avait quelque chose à cacher, mais ils ne s'en voulaient pas. ils comprenaient parfaitement l'autre, car ils étaient dans la même situation. La seule chose qui différait, c'était leur passé. Ils en avaient honte tous les deux, mais toujours pour des raisons différentes. Cependant, cela ne les empêchait pas de s'aimer pleinement et de vivre une histoire toute rose.

Marion savourait sa nouvelle vie, comme une enfant qui découvrirait ses cadeaux que le père Noël lui aurait apporté. Elle aimait sa fille et son mari plus que tout au monde. Après la vie difficile qu'elle avait eut, c'était délivrant de pouvoir... revivre. Elle allait enfin pouvoir profiter de la vie, sans inspecter sans arrêt le malheur des autres, ou le porte-monnaie toutes les deux secondes, même lorsqu'elle achetait le moindre fruit ou pain. James avait suffisamment d'argent pour subvenir aux besoins de sa femme et sa fille. Il travaillait dans une entreprise, tandis que Marion pouvait écrire autant qu'elle le souhaitait. Elle rêvait de pouvoir un jour sortir son livre, et peut-être d'autres!

Ils élevèrent leur fille avec tout l'amour dont elle avait besoin. Ils étaient heureux tous les trois. Une grande complicité s'était installée, et lorsque Louise apprit à marcher, ils furent à ses côtés, l'encourageant sans arrêt. La petite fille se mit rapidement à dessiner. Dessiner ses joies, ses pleurs, ses envies, ses rêves. Elle se créait tout un tas de mondes et de désirs par la seule force de ses dessins et de son imagination. Et très vite, sa chambre se colora de milliers de couleurs, où les dessins étaient accrochés au mur. Ainsi, quand elle était triste, elle pouvait les regarder, et ses pleurs se transformaient en réconforts. Ses parents la couvaient d'un regard bienveillant.

Alors que Louise venait d'avoir huit ans, ses parents lui annoncèrent la venue d'un nouveau membre dans la famille: elle allait être grande soeur! Elle avait espéré cet instant depuis longtemps, et accueillir un nouveau visage, lui donnait encore plus envie de dessiner. Elle était très impatiente, et lorsque le ventre de sa mère grossissait à vue d'oeil, elle voyait le jour tant attendu se rapprocher. et ce qui était prévu, arriva. un petit Benjamin vit le jour. Sa bouille d'ange se repéré immédiatement, et ses yeux pétillaient d'optimisme, comme ceux de sa soeur, qui vivait sur un petit nuage. Ce fut cette année que le livre de sa mère fut vendu par une maison d'édition, et qu'elle commença un nouveau roman, différent du premier. Sa vie tant heureuse l'inspirait, et rien n'arrêtait les mots.





Après la naissance de Benjamin, il emménagèrent dans un appartement un peu plus grand que le précédent, pour que les deux enfants puissent s'amuser dans un espace plus grand, et que la petite famille évolue plus heureuse encore qu'avant. Malgré le fait que les familles de Marion et James ne surent pas grand chose de leur vie, et que les deux enfants ne connaissaient pas leurs grands-parents ni oncles, ni tantes, ni cousins ou cousines, ils vivaient parfaitement bien. James et Marion avait de nombreux amis sur qui ils pouvaient compter, et pour Louise c'était eux sa famille. Elle se moquait de ne pas connaître sa famille de sang, comme ceux qui étaient avec elle à l'école. Et justement, en parlant d'école, elle est arrivée dans celle pour sorciers se situant au Vietnam. Elle n'avait pas encore découvert son don particulier, mais c'était en cours. Et après tout, elle n'était pas la seule à ne l'avoir pas découvert! elle se disait qu'elle aurait bien le temps. Et elle avait raison de ne pas s'en faire.

Alors que Benjamin avait cinq ans, et Louise douze, un autre membre arriva: une petite fille aux cheveux bruns vit le jour. Elle était mignonne comme tout. tout comme son frère et sa soeur. Et elle prit le nom de Lyana. Louise prit rapidement l'habitude de l'appeler Lya, trouvant que c'était plus court et plus simple quand elle l'appelait. Les deux enfants étaient aux anges. Mais la même année, Marion et James apprirent que Benjamin était atteint d'une maladie très grave touchant le coeur, et son fonctionnement. Il avait cette maladie depuis sa naissance, mais les médecins ne la repérèrent que cinq ans après. Au grand malheur de la famille. Chacun espérait qu'il tiendrait le plus longtemps possible, car cette maladie pouvait ne jamais atteindre le stade terminale ou au contraire, l'atteindre d'une semaine à l'autre.

Un jour, alors que la jeune fille se promenait en ville, pour but d'aller chez une amie qui n'habitait pas loin de chez elle, elle prit une ruelle, et trouva un portable sur le sol. Intriguée, elle s'en approcha et composa un numéro au hasard pour que son propriétaire soit prévenu qu'il l'avait perdu. Mais au moment où une sonnerie se fit entendre, Louise releva la tête et vit un homme qui braquait sur elle un revolver. Elle ne paniqua pas un seul instant, et détacha le portable de son oreille. Elle regarda l'homme dans les yeux, et remarqua tout de suite qu'il avait bu, et pas qu'un verre! Elle demanda à l'homme si le portable était à lui et il lui répondit que si elle ne le lâchait pas immédiatement il n'hésiterait pas à s'en servir contre elle. Elle le posa à terre, mais l'homme lui agrippa le bras, et elle n'eut qu'un réflexe: elle essaya de se défendre avec son second bras qui était libre. Mais lorsqu'elle posa ses doigts sur le bras qui la retenait, l'homme devint tout blanc. Il la lâcha, et elle aussi. Il s'enfuit directement, apeuré. Ce fut la première manifestation de son don. Elle comprit qu'après qu'elle avait le don d'absorption d'énergie vitale. Si elle ne donnait qu'un légère pression ou contact, la personne ou l'animal pouvait blêmir, et ressentir comme un vide en lui. Mais si elle restait trop longtemps, cela pouvait aller jusqu'à la mort. C'était un don extrêmement dangereux si il était mal utilisé, et heureusement qu'elle s'en était rendue compte. une fois chez elle, elle raconta tout à ses parents.




Lorsque Louise eut quatorze ans, un évènement dramatique arriva: Benjamin fut transporté en urgence à l'hôpital sorcier le plus proche. il n'avait que sept ans, mais la maladie n'avait pas étendue plus longtemps. Et deux jours plus tard, son corps sans vie résidait dans un lit blanc, entouré des deux parents inconsolables, de Louise, ainsi que sa petite soeur qui était trop jeune pour comprendre. Ce fut une véritable tragédie. Leur vie sans nuage venait d'être éclipsée.

Après la mort de Benjamin, la vie fut beaucoup plus dure. Chacun gardait l'image du petit garçon. Mais il fallait continuer de vivre, pour lui. C'est ainsi que Louise et les autres membres de sa famille reprirent une vie à peu près ordinaire. Malgré que ce soit difficile. Surtout pour Marion. Et puis, personne ne se doutait que Lyana développait elle aussi la maladie de Benjamin... Louise continua d'aller à l'école pour les sorciers et sorcières de son âge et s'y fit une grande amie du nom de Francie. Les deux jeunes filles s'entendaient aussi bien que les deux doigts de la main, et partageait beaucoup de choses, malgré le fait qu'elles soient assez différentes au fond. Louise ne comprenait pas néanmoins pourquoi son père était assez réticent à ce que sa fille fréquente Francie. Et la petite fille ne se douta pas que son père et sa mère s'avouèrent leur passé, lorsqu'elle eut quinze ans.

Louise avait d'excellentes notes à l'école et de nombreux amis. Elle avait l'air d'être une des filles les plus populaires tout en restant studieuses. Et ses parents en étaient très fiers. Mais elle se moquait bien des notes et du pourquoi du comment, elle adorait s'amuser, et avec Francie, elles se livraient à de nombreux jeux. Chaque moment passé lui faisait oublier le malheur de la mort de Benjamin. Et heureusement que ses amis étaient présents à ses côtés. Mais lorsqu'une nouvelle arriva brusquement, toute sa vie quotidienne en fut perturbée...



Alors que Louise avait quinze ans et Lyana, trois, leurs parents leur annoncèrent la vérité sur leur passé. Marion venait d'une famille très pauvre, et elle avait dû se battre pour arriver à faire des études. Elle travailla d'arrache pied, et réussit enfin à entrer dans une université de lettres, et notamment grâce à des bourses. Sa famille avait réussie à s'en sortir malgré tout, mais elle avait tirée presque un trait sur eux, après que son père et son frère lui dirent qu'elle n'était qu'une traîtresse, que les études n'étaient pas les plus importantes et qu'elle aurait dû trouver un boulot pour les aider. Mais elle; ce qu'elle avait souhaité c'était s'en sortir elle-même et ne pas rester prisonnière de sa famille et de la pauvreté. Elle se devait de leur prouver à tous qu'elle était capable de s'en sortir seule. Et elle avait réussie. Sauf qu'elle n'avait jamais osé reprendre contact avec sa famille. Et concernant James, c'était le contraire: il venait d'une famille extrêmement riche, des nobles anglais qui se sont installés lors de l'époque de Louis XIV en France. Ils ont toujours habités dans un château, près de la Loire, et y résident toujours. Sauf qu'il ne voulait pas perpétuer les traces de son père, et lorsqu'il est mort d'une maladie assez grave, il prit la décision à sa majorité de s'en aller et de se rendre à Paris pour vivre sa vie, loin de sa famille et du luxe qui l'avait entouré durant son enfance. Ce fut beaucoup de révélations, mais la vérité était toujours très importante. nous en venons donc au fait que le père de Louise ait repris contact avec sa famille, et cette dernière souhaite les rencontrer tous. Louise, sa soeur et sa mère furent très vite invitées à venir passer une semaine au sein du château familial des Hamilton.

Ainsi, lorsque Louise arriva au château, elle fut complètement dépaysée. C'était un tout nouvel environnement qu'elle n'avait jamais connu, ni côtoyée avant. Elle avait presque l'impression d'avoir fait un saut dans le passé et d'être revenue au XVIIIè siècle, sauf que les vêtements et les mentalités avaient évoluées. Elle fit ainsi la connaissance de Sophia Hamilton, sa grand-mère paternelle, qui les accueillit à bras ouverts. Louise avait un peu appréhendé cette première entrevue, mais finalement tout se passa plutôt bien. Sa mère et sa grand-mère s'entendaient parfaitement bien, et tout paraissait se passer de la meilleure des façons. C'est ainsi que sa grand-mère leur proposa de passer leurs vacances au sein du château, qu'elle puisse rattraper le temps perdu. Ils acceptèrent.

Alors que Louise avait dix-sept ans, qu'elle passait la plupart de ses vacances au château, elle fit la connaissance d'un jeune homme par un étrange évènement.

Spoiler:

Alors que la jeune fille jouait au Frisbee avec sa petite soeur de cinq ans, dans le jardin du château, Louise lança trop loin et trop fortement le Frisbee qui atterrit derrière les arbres. Elle alla à la recherche du fameux Frisbee, et lorsqu'elle arriva derrière les arbres, elle vit le Frisbee rouge qui était au fond de la fontaine. Elle s'en approcha, et essaya de l'attraper. Mais elle perdit l'équilibre, et se retrouva la tête la première dans la fontaine. Elle était trempée. Elle releva la tête et attrapa le fameux objet de sa chute. Elle se retourna vers le château et vit un jeune homme qui se tenait devant elle, un regard interrogateur peint sur son visage. Surprise, elle se releva brusquement, et fit face, les pieds dans la fontaine au jeune homme qui devait avoir deux ans de plus qu'elle. Après l'étonnement, il lui demanda si c'était une coutume chez elle de se baigner dans une fontaine alors qu'elle avait accès à une piscine derrière le château. Elle essaya de se justifier, et le jeune homme sourit. Il alla lui chercher une serviette, et la lui tendit. Elle lui demanda si c'était lui le fils des voisins, qui sont de grands amis à sa grand-mère paternelle. Il acquiesça, et l'aida à se rendre jusqu'au château. Une fois changée, et après avoir avertie sa soeur, elle se rendit aux côtés de sa grand-mère, qui avait invitée à déjeuner le jeune homme qui se prénommait Alexander. Le fameux jeune homme n'avoua pas qu'il venait de voir Louise trempée des pieds à la tête dans la fontaine juste devant le château lorsque la grand-mère de cette dernière demanda pourquoi elle avait les cheveux encore mouillés. et Louise sentit tout de suite qu'Alexander était quelqu'un de bien.


Lorsque Louise passait la plupart de ses vacances au château, elle appris à connaître un peu mieux Alexander. Ils devinrent très proches, et un jour, il l'embrassa, un beau jour d'hiver. Elle se laissa faire, et ils passèrent la nuit ensemble. Ce fut le premier amour de la jeune fille. Il était doux, délicat, raffiné, mais tellement drôle. Elle était tombée sous son charme et lui aussi apparemment. Mais elle n'en parla à personne, sauf à sa meilleure amie Francie. La seule qui était réelement digne de confiance. Elle ne voulait pas s'afficher avec Alexander, et surtout pas devant sa grand-mère. C'était le genre de femme qui dès que ses enfants ou petits-enfants sont pour la première fois en couple, veut absolument qu'ils se marient à jamais. Ce genre de pensées étaient très démodée, et Louise ne se voyait pas un instant se marier à ce jeune homme, même si il faisait chavirer son coeur. le mariage c'était quelque chose de bien plus compliqué que cela.

Ainsi, Alexander et Louise se voyaient durant les vacances. Car la jeune fille était encore à l'école, et elle ne pouvait pas s'en éloigner en période scolaire. C'était la règle. Mais même si cela parut étrange par-moment, cela ne la dérangeait pas plus que cela. Ils étaient éloignés certes, mais pour mieux se retrouver ensuite. Cependant, une autre personne que francie fut mise au courant. Et ce ne fut autre que la petite soeur de Louise: Lya. Elle surpris les deux tourtereaux en train de s'embrasser dans le parc du château. Mais elle ne dit rien et garda leur secret. Lya avait cinq ans et demi, et elle était déjà un petit ange aux cheveux bruns. Elle était plus calme que sa soeur, mais gardait son espièglerie d'enfant. Personne ne se doutait qu'elle était atteinte sans le savoir de la même maladie que son petit frère Benjamin qui avait perdu la vie il y a quelques années de cela...

Lorsque Louise atteint ses dix-huit ans, sa famille lui prépara une grande fête où tous ses amis étaient conviés, et même Francie, que sa grand-mère détestait, mais la vieille femme avait fait un effort, pour une fois. Ils s'amusèrent toute la nuit. Elle était maintenant à Castel Orilla, et réussissait à dominer son don. On avait l'impression que rien ne pourrait jamais la faire perdre contrôle. Elle était réfléchie dans tout ce qu'elle réalisait, et la sérénité était bien présente, sur chacun de ses traits de son visage. De nombreuses jeunes femmes l'enviaient, mais elle ne faisait pas attention à elles. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était être heureuse, malgré l'image de son frère qui ne la quittait jamais. Elle se souvenait encore de son visage, juste avant qu'il soit froid. Même aux dernières minutes, il avait gardé le sourire. Un sourire plein de confiance. Mais cela n'avait pas suffit à le garder sur Terre.



Mais les belles histoires ont une fin, et le bonheur qui se lisait sur le visage de Louise, depuis qu'elle avait rencontrée Alexander s'effaça. Alors qu'ils avaient passé un an ensemble, il la quitta. Il lui annonça tout de vive voix. Il avait un travail qu'on lui offrait au Canada, et avait rencontré une autre femme là-bas. Il était désolé, mais Louise n'y crut pas. Il l'abandonna, là où quelques jours plus tôt ils s'embrassaient d'un amour passionnel. Louise resta paralysée de surprise, d'étonnement, de déchirement. Et d'un coup, l'amour se transforma en haine. Alexander avait été le seul être à pouvoir la sortir de sa mélancolie, et voilà qu'il lui glissait entre les doigts. Mais cette fois, il l'avait abandonné, à jamais. Louise passa trois jours sans sortir de sa chambre, à pleurer. Tantôt d'amour, tantôt de haine. Mais ce fut ce dernier sentiment qui triompha. Elle sortit enfin, après avoir refoulé son amour. Elle allait se battre. Elle devait être forte contre l'homme qui l'avait laissé tomber. Elle demanda à un ami à elle qui pouvait se téléreporter, de l'amener au Canada, dans la maison d'Alexander. Il accepta, et l'y amena. Une fois sur place, Louise asséna à son ancien amour un coup au visage dont il se souviendra toute sa vie. Elle lui hurla tout ce qu'elle ressentait, et après avoir remarqué la petite ami de ce dernier, elle lui toucha le bras, et il devint livide. Mais elle s'arrêta à temps. Il reprit sa respiration, mais resta blanc. Elle était restée accrochée à ce dernier plus longtemps qu'elle ne l'avait jamais fait, mais elle n'en était pas mécontente. Il garderait la trace de son don toute sa vie. Elle s'était vengée.

Les jours passèrent, et elle traça un trait sur Alexander. Elle continua ses études et lors de son avant dernière année, alors qu'elle avait vingt trois ans, elle fit la connaissance d'un autre homme, âgé de quatre ans de plus qu'elle. Il était beau, séduisant, mystérieux, et il attira tout de suite l'attention de la jeune femme. Elle fit sa connaissance lors d'un stage dans une entreprise New-Yorkaise. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas éprouvé de tels sentiments pour un homme. Cela lui avait manqué finalement. Mais elle ne montra rien au jeune homme. Il s'appelait Evan, et aucune femme ne lui résistait habituellement. Il se jouait d'elle, mais malgré la conscience de Louise, elle s'aventura dans ses filets...

Un beau jour, il vint la voir, et l'embrassa soudainement. Ils étaient à l'avant dernier étage d'une tour de quarante étage, et la vue de la ville de New-York était visible des grandes baies vitrées. Quoi de plus romantique? Ils passèrent la nuit ensemble, mais Louise était aveuglée par l'amour, et ne savait pas si il l'aimait réelement ou si elle était encore l'une de ses multiples conquêtes. Ils se mirent ensemble, et il lui avoua son amour. Il était un beau parleur, mais réussissait à enchanter toutes les femmes, dont Louise.

Elle passa ses dernières années à Castel Orilla, en étant en couple avec Evan. Elle réussit ses examens avec brio, et devint l'une des meilleures élèves de sa promotion. Elle sortit donc à 25 ans, ses diplômes en main. Elle commença à chercher du travail, et en trouva dans l'entreprise où elle avait réalisé son stage et rencontré Evan. C'était une entreprise de sorciers, et elle s'y plaisait beaucoup. Evan était son chef, et elle sa conseillère. Durant trois ans, ils filèrent le parfait amour. Ne s’ennuyant jamais.



Alors que la jeune femme allait avoir 28 ans, une nouvelle catastrophique arriva: une aile du château où habitait sa grand-mère prit feu. Et trois personnes moururent dans les flammes: sa grand-mère, son père et sa mère. Les deux parents étaient en vacances là-bas, avec Lya, mais ils n'eurent pas le temps de s'enfuir, et les pompiers n'arrivèrent pas assez tôt. Heureusement, Lya survit à l'incident, mais sa maladie apparut alors, comme si les soucis n'étaient pas assez suffisant.

Louise était inconsolable, et même Evan n'arriva pas à lui redonner le sourire. Elle tomba en dépression, après l'annonce de tous les évènements si soudain. Elle remit en cause toute sa vie, mais rien n'y fit. Elle repensait à toutes ses erreurs, aux mots qu'elle n'avait pas eut le temps de dire à sa famille, et à toutes les choses qu'elle aurait voulue partager avec eux. De plus, elle venait d'apprendre qu'elle était enceinte le jour même de l'incendie. Et la dépression n'arrangea rien, car elle fit une fausse couche. Elle voyait sa vie s'effondrer. Evan avait appris la nouvelle, et paraissait heureux d'avoir un enfant. Mais après la fausse couche, il fut très déçu.

La maladie de Lya, obligea Louise a se ressaisir, et à aider la seule personne de sa famille qui restait réellement. Car c'était Lya, la plus à plaindre: elle était devenue orpheline à quatorze ans et demi, privé de ses parents avant sa majorité. Ainsi, Louise commença à se battre pour que les médecin trouve un remède à la maladie de sa soeur. Elle délaissa même un peu Evan durant quelques mois, privilégiant sa soeur.

Tandis que la maladie de Lya se stabilisait, Louise passa un peu plus de son temps avec Evan. Mais quelques mois plus tard, il lui proposa de bien obscures projets... Il était membre d'une organisation de sorciers, qui menaient des actions assez... sombres. Et il proposa à Louise de le rejoindre. Mais elle refusa. Ils se disputèrent longuement, et finalement, rompirent. Lui, la voulait à ses côtés, et un jour atteindre avec elle le sommet du Conseil grâce à leur duo et leurs dons. Elle, n'adhérait pas à ses idées, et ne souhaitait faire de mal nulle part. Elle voulait protéger sa soeur à tout prix, pas la mettre plus en danger.




Après quelques mois sans Evan, Louise quitta son boulot dans l'entreprise, car elle ne voulait plus avoir affaire au regard de l'homme qu'elle aimait. Elle chercha un nouveau travail, et le trouva finalement, sous les conseils d'amis à elle, qu'elle avait depuis qu'elle était petite. C'est ainsi qu'elle arriva dans le bureau du principal de Castel Orilla. L'école qui l'avait accueillie à bras ouverts et qu'elle avait quittée, son diplôme en main. Le proviseur lui proposa un poste qui venait de se libérer et qui avait grand besoin de sa maîtrise de don. Son don personnel et la maîtrise qu'elle en avait faîte avait été grandement remarqué lors de ses années à Castel. Elle accepta l'offre d'emploi avec plaisir, mais donna une seule condition. Elle ne discuta pas sur le salaire, car elle s'en moquait bien, mais négocia la présence de sa soeur Lya, qui avait besoin d'un suivi permanent, et n'ayant plus d'autre membre de sa famille à part Louise, les médecins avaient demandé à la jeune femme de la surveiller. Ainsi, Lya pourrait suivre des cours particuliers, et Louise pouvait la surveiller elle et l'évolution de sa maladie. La jeune femme retrouva une amie très proche d'elle: Francie. Et souvent, Lya joue avec les enfants de Francie, et aide à la bibliothèque. Tandis que Louise tient ses cours, et devint une professeur exigeante, mais attentive à chaque élève. Chacun d'eux avait besoin d'aide pour maîtriser leurs dons souvent difficiles à contrôler, et elle se devait de donner son savoir à ces jeunes adultes. Une nouvelle vie commençait.

Mais ce dont elle ne se doute pas, c'est le fait qu'un évènement improbable survienne. Après les disparitions, elle va se rendre compte que son ancien amour est grandement impliqué... Et que ses sentiments vont être mis à rude épreuve. Elle va essayer de se battre pour protéger castel, mais ce sera plus difficile qu'elle ne l'imagine...

Louise est tout d'abord une jeune femme généreuse, qui n'hésite pas à aider les autres, quitte à se sacrifier pour eux. Elle n'a que de la bonne volonté, mais un certain mystère plane au dessus de sa tête. Que pense-t-elle? Elle ne vous dira jamais le fond de sa pensées, pas même si vous êtes sa meilleur amie ou son petit ami. Personne n'arrivera à remarquer, que tout ce qu'elle réalise à présent, c'est pour sa soeur, et pour oublier Evan. Elle se met à fond dans son travail, et essaye de se changer les idées avec les rires et son côté professionnel.

Cette jeune femme est dotée d'une grande intelligence, et c'est grâce à cela qu'elle arrive si bien à maîtriser son don si dangereux. Elle est très raisonnable, et son pire cauchemar serait de donner la mort et d'en être responsable. Malgré la confiance en soi qu'elle montre à tous, elle est assaillie de peurs, dont celles de perdre sa soeur, la seule personne qui lui reste au sein de sa famille. La maladie dont elle est atteinte à déjà emportée son frère Benjamin, et elle fera tout pour que ça n'arrive pas concernant Lya.

Louise est une femme très réfléchie, mais qui est rapidement aveuglée par l'amour: sa pire faiblesse. Et elle devra faire tout son possible pour ne pas y succomber. Ah et dernière chose: elle a une résistance à l'alcool assez nulle Faîtes la boire et elle deviendra complètement folle et déjantée. C'est pour ça qu'elle ne boit pas, sauf en soirée, et encore! Soit elle aura l'alcool triste, soit l'alcool joyeuse! Alors? Pile ou face? ;D





Louise est une jeune femme d 1 mètre soixante treize, à la taille fine et svelte. Elle est dotée d'yeux marrons noisettes perçants aux reflets bruns foncés, assortis à ses cheveux châtains, aux quelques reflets blond qu'elle perd en grandissant. Elle a des traits doux, et un visage fin. Son teint pâle fait ressortir ses yeux, mais aussi ses lèvres qu'elle assortie souvent d'un rouge à lèvre.

Sa coupe de cheveux varie parfois, suivant son humeur et ses envies. Vous pourriez la croiser, les cheveux détachés, aux vent, ou attachés en un bas chignon où sortent des mèches assez longues. Ou sinon, elle les attache en queux de cheval lorsqu'elle assiste à des réunions. Et à un moment, elle se les avait coupé assez courts au dessus de ses épaules, mais préfère avoir les cheveux plutôt long, pour pouvoir en faire ce qu'elle veut.

La jeune femme s'habille de façon élégante et adore porter des robes courtes aux teintes foncées. Parfois, elle porte un look assez sportif tout en restant classe, mais simplement lorsqu'elle sort en ville pour faire du shopping ou autre.

(Exemple de Post provenant d'un autre personnage, d'un autre forum: oui je suis une flemmarde )

Une petite fille était assize dans l'herbe. Elle rêvait, pensait à sa vie, à sa famille, ses amis. A chaque moment qu'elle devait sourire, pour ne pas montrer qu'elle n'était pas si heureuse que ça... Elle avait onze ans, et déjà voulait s'enfuir. S'enfuir loin de sa famille. Loin de la Russie et de toutes les obligations. Vivre une vie comme tous les autres enfants. une vie sans obligations ni discipline princière. Qui aurait pensé qu'avoir une vie de princesse serait si pesant? Toutes les petites filles en rêvent, et Irina était très bien placée pour le savoir. Elle pouvait lire les rêves, et les modifier à sa guise. Si elle ne vous apprécie pas, vous pourrez être sûr que vous en ferez des cauchemars. Néanmoins, elle se contentait souvent de les observer. A chaque fois qu'une fille de son âge rêvait, il y avait toujours une histoire de rêves de prince charmant ou de vie de château. Des belles robes, des bals et autres choses dirigés vers la royauté. Mais dans la réalité ce n'était pas exactement ça. Les bals n'étaient pas si merveilleux, les princes, pas si charmants que ça, les robes étaient bien sûr magnifiques, mais on ne pouvait pas les choisir à sa guise. Irina ne faisait jamais ce qu'elle voulait, et n'avait pas accès à tous les loisirs, loin de là! Au lieu de ça, elle avait une éducation stricte, des horaires de réceptions presque tous les jours etc. Très peu de temps à elle, et très peu de temps avec ses parents. Elle était fille unique et le regrettait parfois. Elle s'ennuyait toute seule.

Quelqu'un cria son prénom, et la sortit de ses pensées. C'était sa grand-mère. Pour qu'elle prenne la peine de venir elle-même, ça devait être important... Irina ne se leva qu'après plusieurs longues secondes. Quelques brin d'herbe s'étaient accrochés à ses cheveux bruns, et ils virevoltèrent dans le vent lorsqu'elle fut debout. Sa grand-mère allait surement lui reprocher un tas de choses, dont celle d'avoir tachées à quelques minimes endroits sa robe blanche et rose. Par moment, elle la détestait. Madame Roumanov avait un caractère de cochon, et pouvait paraissait extrêmement froide avec tous le monde. Elle exigeait un tas de choses de sa petite fille, et même trop. Puisqu'elle ne pouvait pas avoir trop d'autorité sur sa fille, elle se mettait sur le dos d'Irina. Qu'elle aille au diable. Jamais elle n'avait témoignée un seul gramme d'amour ou d'affection envers elles. Jamais. La vie était faîte d'égoïstes, et Irina devait évoluer dans ce monde d'hypocrites. Vivement qu'elle parte. Loin d'ici, et qu'elle ne revienne jamais.

Pseudo/prénom : Ahaaaaa
Age : 16 ans ;D
Avatar : Keira Knightley
Double compte : Ahaaa
Approbation du règlement : Lu et approuvé ^^
Comment as-tu trouvé le forum : It's a secret
Quelque chose à ajouter? : Nothing else